DEFI SOLIDAIRE POUR UN SOURIRE D\'ENFANT - Henry Bizot - Tocllaraju par sa face ouest

Nous sommes arrivés à l'heure et avec tous les bagages à Lima ! La capitale du Pérou est, comme à son habitude à cette saison, étouffée sous une chape de nuages bas et humides.

Avant l'atterrissage, nous avons survolé, d'est en ouest, les trois régions géographiques du Pérou, bien visibles en raison d'une météo favorable. Tout d'abord, nous avons pu observer les plaines forestières et les vallées du bassin amazonien. Puis, au centre, sont apparues les Andes péruviennes, avec ses cordillères à plus de 6000 mètres d'altitude et son vaste plateau à 3600 mètres appelé l'Altiplano. Enfin, à l'est, le paysage redescend sur l'aride et étroit désert qui borde l'océan Pacifique.

Lors de mes séjours au Pérou, nous n'avons jamais eu vraiment le temps de nous attarder dans cette ville. J'avoue l'avoir quelque peu regretté, même si elle dégage une impression de sévérité et d'austérité. Néanmoins, j'ai toujours consacré un moment au monastère de San Francisco, car il fait bon de se retrouver dans l'atmosphère mystérieuse de ce joyau d´une époque révolue.

A l'aéroport, j'ai été heureux de retrouver Matias. Nous ne nous étions pas revus depuis notre expédition malheureuse en 2006, à la frontière entre le Népal et le Tibet (voir à ce sujet le jour précédent, Mardi, de ce journal de bord).

Après avoir passé une courte nuit à Lima, nous partons tout à l'heure en bus en direction d'Huaraz, la principale ville de la cordillère Blanche, à 3100 mètres d'altitude. J'ai toujours apprécié ce périple de 400 km qui remonte l'aride désert qui longe la côte Pacifique avant de s'engager dans la Sierra.

A tout à l'heure à Huaraz, au milieu des montagnes de la Cordillère Blanche !

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